17/04/2014
Au jardin / Les abeilles
Mesure 58
Sauver et aider les abeilles en semant des fleurs et arbres mellifères, en leur construisant des ruches, en bannissant l'utilisation des produits phytosanitaires qui mettent leur vie en danger.
C'est peu cher payé en effort pour chacun, vu qu'elles butinent le nectar des fleurs pour nous offrir leur miel et que c'est grâce à leur pollinisation des fleurs que la Terre est capable de nous offrir ses fruits.
"L’agriculture intensive a généralisé les engrais et les substances phytosanitaires (fongicides, insecticides, herbicides).
Pour préserver les abeilles, l’utilisation de ces produits pendant la floraison des grandes cultures a été interdite dans les années 70. Mais, en 1995, apparaissent les insecticides systémiques neurotoxiques, qui se diffusent dans toute la plante au fur et mesure de sa croissance, y compris dans les fleurs que butinent les abeilles. Confrontées à des résidus même infinitésimaux, celles-ci sont désorientées, se refroidissent et ne retrouvent plus leurs ruches. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neurodégénératives qui entraînent la mort en quelques jours."
(www.abeillesentinelle.net)
"En 1999 puis en 2004, grâce à l’action de l’UNAF et des apiculteurs, les pouvoirs publics reconnaissent la toxicité de deux molécules et suspendent la commercialisation du Gaucho (matière active : Imidaclopride) sur tournesol et maïs et du Régent (matière active Fipronil) sur toutes les cultures. Des traitements comme le Malathion (un composé organophosphoré parasympathomimétique), homologué notamment pour combattre les moustiques adultes dans les zones rsidentielles est très toxique pour les abeilles."
(Santé Canada)
"Des études actuelles montrent que les abeilles sauvages et d’autres pollinisateurs sauvages jouent un rôle déterminant dans la pollinisation des plantes sauvages et cultivées. Au cours des dernières décennies, la présence et la diversité de ces espèces a cependant considérablement diminué du fait de la dégradation de leurs ressources alimentaires et de leurs habitats de nidification. Les conséquences sont également visibles sur l’agriculture. Il est prouvé que les pratiques agricoles durables contribuent à préserver les abeilles sauvages. Pour l’heure, leur potentiel est cependant loin d’avoir été pleinement exploité."
(FIBL Institut de recherche de l'agriculture biologique)
"Comment aider les abeilles sauvages :
Les abeilles ont besoin des fleurs sauvages de nos régions pour se nourrir. Semer des prairies ou planter des massifs fleuris aide déjà grandement les abeilles. Peu de place ? On peut même semer directement dans des jardinières, sur un rebord de fenêtre ou un petit balcon ! Les plantes aromatiques sont agréables au palais, pour parfumer les plats mijotés et les salades. Même si elles sont rarement originaires de nos régions, elles ont la plupart du temps un intérêt mellifère... encore faut-il les laisser fleurir !
Sur un rebord de fenêtre, sur un balcon ou dans une spirale à aromatiques, planter du thym, de l'origan, du basilic, de la sauge, de la sarriette, de la menthe, du romarin, de l'aneth, ... Même principe que pour les plantes sauvages herbacées, mais avec un effet encore plus important : les arbustes et arbres portent généralement une multitude de fleurs !
Les jardins privés sont de grands consommateurs de pesticides. Des anti-herbes aux anti-mousses, en passant bien sûr par les insecticides, toutes ces substances ont des effets néfastes sur les abeilles, et la nature en général. Mieux vaut donc se décider de se passer de ces produits toxiques et envisager les alternatives naturelles (décoctions de plantes, coccinelles, paillage, etc.) beaucoup moins nocives.
Les abeilles domestiques et sauvages ont, comme nous, un grand besoin d'eau. Il arrive pourtant, lors des étés secs, qu'elles ne trouvent plus de flaques ou de mares pour s'y abreuver. Installer des soucoupes remplies de gravillons ou de sable immergés : de cette manière, les abeilles pourront venir se poser et boire sans risquer la noyade !"
(www.apisbruocsella.be)
(Voir à ce sujet aussi le documentaire "La disparition des abeilles - la fin d'un mystère" disponible dans la colonne de droite)
(image de la page facebook Vegetable Gardening)
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16/04/2014
Les produits / De la restauration rapide
Mesure 57
Boycotter catégoriquement toutes les chaines de "restauration rapide" qui proposent en général en produits phares des petits pains assez mous, ronds ou ovales, qui sont garnies d'un hachis de viande (d’élevage industriel ?!) frit, d'une feuille de salade et/ou d'une rondelle de concombre (culture hydroponique avec engrais et pesticides?!) ainsi que de divers sauces industriels...
Même si on y propose des menus pas chers, c'est une nourriture qui remplit l'estomac rapidement mais qui ne nourrit guère (qui n'a pas ressentie une sensation de plein suivi étrangement vite d'un nouveau creux).
Bien sûr, suscité par une pub avisé et l'envie d'un certain "american way of life", les jeunes en raffolent souvent. Il n'y a pas d'autre moyen, pour limiter les dépenses dans ces établissements que de les obliger à s'offrir ce genre de repas avec leur argent de poche uniquement, (refuser qu'ils y aillent du tout non seulement ne sert à rien, mais aiguise leur intérêt pour ces chaines encore plus, pour cause de l'interdit justement), par contre on a parfaitement le droit de refuser de payer pour eux ce genre de nourriture.
Par ailleurs, il existe beaucoup d'entreprises à taille humaine qui proposent dans leur établissements une nourriture d'un genre un peu similaire et qui ont au moins le mérite d'engager leur responsabilité en ce qui concerne la qualité de leurs produits, et qui par ailleurs et pour cause de concurrence accrue face aux "grands", l'obligation de proposer des repas plus inventives et de meilleure qualité.
(Banksy : "caveman eating fast-food" extrait)
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Les plantes / Les semences
Mesure 56
Récolter, préserver et partager ses semences !
"Les semences sont notre mère." (...)
"La semence est le premier lien dans la chaine alimentaire" (...)
"Préserver les semences est notre devoir, partager les semences est notre culture".
Vandana Shiva
Ecologiste, écrivaine et féministe indienne, dirige la « Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles » et elle est récipiendaire du prix Nobel alternatif en 1993.
Même si pour la plupart des plantes comestibles, il s'agira de hybrides F1 dont les descendants ne produiront ni autant que les plantes mères, ni des fruits identiques, ça vaut toujours le coup de tenter de préserver et de ré-semer en espérant qu'avec le temps et les récoltes successives, la variété retrouvera un équilibre et une robustesse. Partager au moins les semences de toutes les plantes locales qui ne sont pas en vente en sachets importés, et donc pas des hybrides F1 ni des semences OGM (piment, papaye, pomme liane, pomme cannelle, les fleurs comme les cosmos, tétragones, citrouille etc.).
Sinon, et si on possède par chance des semences anciennes, comme celles aussi vendues par des associations comme Kokopelli (http://kokopelli-semences.fr) ou Seed savers exchange (www.seedsavers.org) etc. et qu'ils se sont avérés adaptés aux sols et au climat de la Nouvelle-Calédonie, partager une partie est la garantie qu'on pourra profiter de leurs fruits dans le futur (il peut y avoir un souci dans un potager mais un autre en sera épargné).
(photomontage : Miriam Schwamm)
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A la maison / Les boites en tôle
Mesure 55
Garder les boites en tôle, boites de biscuits, de Sao, de panettone ; les boites de conserve de tous formats (légumes, sardines etc.) permet d'avoir sous la main des réceptacles divers pour conserver et stocker un grand nombre de choses.
Les grandes boites en tôle par exemple qu'on trouve parfois avec des biscuits genre Sao sont pratiques pour mettre les paquets de pâtes et de riz à l'abri des charançons, cafards et souris.
Les boites au format 4/4 (celles des légumes et plats cuisinés) et les 3/2, plus hautes, des aliments pour animaux conviennent très bien pour les plantes. Ne pas les réutiliser pour stocker des aliments, il y a toujours le problème du bisphénol A contenu dans le revêtement intérieur que depuis " 2010, les agences de sécurité alimentaire canadiennes et européennes étudient attentivement, ce produit est suspecté d’affecter la santé humaine". (Wikipédia).
(Voir à ce sujet aussi le documentaie "Notre poison quotidien disponible dans la colonne de droite)
Les petites boites des sardines, concentré de tomates etc. sont pratiques pour des boutons, la petite visserie etc.
(photomontage : Miriam Schwamm)
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14/04/2014
L'eau / Recupération
Mesure 52
Récupérer l'eau quand c'est possible...
Pour les eaux de pluie, le plus simple est l'installation d'un récupérateur dans la descente de gouttière, c'est un élément peu onéreux qui s'installe facilement, sur la plupart des formats de descente de gouttière : on enlève un tronçon à la scie, on emboite le récupérateur, il suffit d'installer une cuve en dessous.
Sinon, des systèmes plus sophistiqués existent, mais nécessitent du coup l'installation d'une cuve souterraine et d'une pompe de relevage.
Plus simple encore, garder l'eau de cuisson des pâtes et des légumes, une fois refroidi, elles peuvent servir à arroser les plantes.
L'eau encore bouillante peut servir de désherbant biologique.
(photomontage : Miriam Schwamm)
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10/04/2014
Les produits / Le savon
Mesure 51
C'est une mention spéciale au savon "ménager" Iaai !
C'est un savon fabriqué avec de l'huile de coprah (ou noix de coco séché) et de la soude caustique (qui entre dans la fabrication de tout savon que ce soit le savon de Marseille ou des savons de toilette) uniquement ! C'est un produit biologique et très "développement durable" : C'est une société à taille humaine qui utilise la noix de coco séché d'Ouvéa uniquement et emploi et fait vivre des gens d'ici à Ouvéa et Nouméa. C'est un produit qui est rangé dans les rayons (au supermarché par exemple) parmi les produits ménagers pour la simple raison, que la société a obtenu une règlementation sur l'importation d'autres savons de ménage (entre 250 et 500 g), mais ce n'est pas pour autant qu'on ne peut pas l'utiliser pour :
- Le corps et les cheveux (les savons de toilette sont généralement fabriqués avec de l'huile de noix de coco aussi, la seule différence avec le savon Iaai est l'adjonction de parfums pour les savons de toilette)
- La vaisselle
- La lessive
- Toutes les taches ménagères
Ces savons sont moins chères que la plupart des savons de toilette, que les crèmes et gels douche (et ils moins agressifs et moins allergènes pour la peau), les lessives à main et d'autres produits ménagers.
Par ailleurs, ces pains de savon sont très souples et se dissolvent rapidement ce qui permet de les découper avec un couteau de cuisine en savonnettes pour la douche et le lavabo ou d'en découper une petite tranchette pour une lessive à main par exemple ou le bac de l'évier pour la vaisselle.
On attend avec impatience le savon au sable d'Ouvéa (qui est en phase d'étude de marché) pour les peaux dures aux pieds, après des travaux manuels ou la mécanique pour le nettoyage des mains, pour les culs des casseroles !
On peut presque tout laver en se contentant d'acheter ce produit uniquement !
(visuel : Miriam Schwamm)
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